[IMPORTANT : dans le précédent fofo, j'ai joué une Alice qui ne ressemblait pas vraiment à mon idée de départ... (entre autres parce que je voulais taper sur Spikee
) Dans ce fofo, je vais essayer d'être plus présente (parce que j'apprécie la tournure donnée par les admins au fofo) et de jouer la vraie Alice que j'avais imaginée, douce et évanescente, lunatique et distraite... j'espère que vous l'apprécierez !]
Prénom : Alice
Surnom : appelée à peu près tout le temps Al (ce qui renforce son côté garçon manqué)
Âge de sa mort : 15 ans
Âge: 115
Sexe : féminin
Statut : seule, depuis toujours
Tendances : selon son humeur, généralement rien.
Famille : Née dans une famille bourgeoise assez simple, son caractère réservé, voire absent, insupportait ses parents qui pourtant l'aimaient énormément... ils faisaient tout pour la distraire et lui trouver des occupations, mais à peu près rien ne semblait l'intéresser vraiment... vers ses douze ans, à bout de nerfs, ils l'envoyèrent en pension en espérant que le contact prolongé avec des jeunes de son âge la feraient réagir, sans compter que la pension avait une certaine renommée à ce moment là. En se délestant de ce fardeau, ils purent mieux profiter de leur vie de couple, et s'occuper de la petite soeur d'Al, Sophie. Cette dernière, quant à elle, montrait chaque jour sa joie de vivre et son intérêt pour les sciences et les arts. Malgré les deux ans qui la séparaient de sa grande soeur, elle n'a pas vraiment eu le temps de la connaître... Mais personne n'a jamais vraiment compris l'amour profond qui liait les deux soeurs, et qui ne se manifestait que rarement, chez l'une comme chez l'autre... Il parait qu'Al attend toujours que sa petite soeur la rejoigne, perdue sur son île...
Histoire /naissance-mort/ : Jusqu'à ses douze ans, il n'y a pas grand chose à en dire. Elle mit du temps à parler, à marcher, à se débrouiller par elle-même... On l'entendait peu, l'oubliait souvent. Elle riait parfois, mais toujours seule, en lisant un livre, en jouant avec un bout de bois... Parfois, elle restait trois-quatre heures dehors à regarder une fourmilière, et éclatait de rire à intervalles réguliers. Ses parents ne voulaient pas la priver de ces petits moments de joie, tant le reste du temps elle semblait (semblait seulement) se morfondre dans une solitude désespérée. Elle parcourut plusieurs pays, mais quand elle se scotchait à la fenêtre de la diligence il était difficile de savoir si elle regardait les gens étranges et les villes exotiques, les paysages singuliers qui passaient devant elle, ou simplement les nuages qui se promenaient dans le ciel.
En arrivant au pensionnat, ses parents n'espéraient plus vraiment qu'elle change et s'ouvre au monde. C'est pourtant, très étrangement, ce qui arriva. Après une semaine passée à parcourir de fond en comble le bâtiment, elle le connaissait à peu près par coeur, et décida qu'elle l'aimait bien. Elle prit alors ses aises... un peu trop même, et rata plusieurs fois le renvoi de peu. Au niveau des cours, elle fit toujours le minimum pour satisfaire vaguement les professeurs et passer au niveau supérieur sans se forcer (qui sait où elle serait allé en se forçant...). Elle était une parfaite inconnue pour la plupart des élèves et s'en fichait pas mal, mais il lui arrivait parfois de se lier avec un ou une élève, de n'importe quel âge, bref n'importe qui, pendant plusieurs semaines, voire mois. Elle l'emmenait dans le pensionnat, s'amusait de ses réactions devant des passages qui restaient secrets aux yeux des autres. Puis, peu à peu, elle s'éloignait de ce compagnon de jeu qui, à chaque fois, semblait avoir changé entretemps, avoir gagné en maturité, en sensibilité. Parmi ces "élus", un garçon parvint à se faire aimer d'Al. Son histoire n'était pas vraiment différente des autres, à part qu'Al souriait un peu plus, parlait un peu moins, et l'embrassait toutes les cinq minutes. Il parait qu'une fille vécut la même chose avec elle, mais les moeurs de l'époquefaisaient qu'on ne pouvait pas montrer une telle horreur au grand jour.
Le jour de sa mort, elle dormait, cachée dans un des nombreux placards du bâtiment. En se réveillant, elle réfléchit une petite minute, passa la tête à travers le mur, et rit...
Histoire /mort - aujourd'hui/ : La mort ne la changea pas, fondamentalement. Elle ne fit sans doute qu'aggraver ses quelques névroses et manies. Par exemple, la manie de ne jamais dormir deux fois de suite dans la même pièce.
Mais elle fut très perturbée par l'incendie, qui détruisit ce qui lui était le plus cher au monde, son terrain de jeu... Les pièces étaient noires de suie, le mobilier réduit de moitié, les tapis transformés en un agglomérat de cendres... Pendant des années, elle erra dans le pensionnat en compagnie de ses anciens camarades, complètement perdue... Elle continuait de fréquenter quelques personnes, mais ne les amenait plus jamais aussi loin dans les profondeurs de l'établissement (en tant que fantômes, ils pouvaient y aller seuls, mais ça ne les intéressait que rarement). Elle même, elle fût déçue de s'apercevoir que de sa vie, elle avait déjà parcourue environ 90% du pensionnat. Mais elle trouva dans ses recherches des secrets que l'on aurait certainement voulus faire taire... mais qui ne l'intéressaient pas outre-mesure. (il parait toutefois que le directeur s'est toujours méfié comme de la peste de sa curiosité... et il a bien tort, du moins jusqu'à ce qu'Al trouve quelqu'un à qui se confier...^^).
Elle resta assez perplexe face à l'arrivée de nouveaux arrivants (quoiqu'elle commençait sérieusement à s'ennuyer... cela faisait plusieurs années que les fantômes ne l'intéressaient vraiment plus), mais surtout face à la rénovation du bâtiment. Pendant les travaux, elle pouvait passer des heures penchée au dessus de l'épaule d'un carreleur. Il lui arrivait pendant la nuit de déplacer des meubles, des tapis, des armoires, par la seule force de ses bras pour retrouver, ne serait-ce qu'un peu, la splendeur surannée du vieux pensionnat... Et quand le temps des inscriptions arriva, elle était là, l'air toujours aussi absent, quoiqu'un peu bougon et impatient (pour ceux qui savent la regarder).
Quand les nouveaux élèves débarquèrent dans le hall, accompagnés de plusieurs fantômes curieux, elle rit aux éclats...
Caractère : Très lunatique, très dans la lune aussi. Il faut toujours se méfier d'elle, personne ne sait comment elle réagit... Elle pourra rester pendue à vos lèvres toute la soirée pendant que vous parlerez de votre grand mère ou de vos devoirs, et vous ignorer royalement le lendemain. Il est pourtant possible de gagner sa confiance, si vous vous en sentez le courage... et qui sait ce que vous y gagnerez ?
Dans l'école, elle a une place bien particulière. Tous les fantômes la connaissent, mais tous les élèves aussi... car elle est omniprésente. Elle passe très peu de temps dématérialisée, généralement pour dormir (elle se dématérialise toujours pour dormir, et dort souvent... mais chaque repos ne dure qu'une heure environ), emmitouflée dans des couvertures, dans un placard, ou pour pénétrer dans des endroits qu'elle sait secrets. Le reste du temps, elle flemmarde dans les couloirs, le regard dans le vide. Elle se démarque beaucoup de la foule qui court, qui parle, qui crie, qui rit... Le plus surprenant est que les trois quart des élèves sont persuadés qu'elle se trouve dans leur classe. Car dans un cours, quand l'ennui vous gagne, et que votre regard se perd dans un coin de la classe, c'est elle que vous voyez, toujours, assise près du radiateur, en train de se curer le nez ou de jouer avec de drôles d'objets invisibles, l'air ébahi...
Apparence : Il n'est pas facile de lui donner un âge précis... Et on la confond souvent avec un garçon, d'ailleurs, tant ses vêtements sommaires et amples cachent ses quelques formes. Elle a des cheveux courts et clairs, jamais coiffés, toujours assortis d'une curieuse mèche à gauche, seule fantaisie qu'elle semble s'accorder dans son apparence. Les taches vertes et noires sur son jean ample témoigne de ses nombreux passages dans le parc ou les souterrains. Elle n'aime pas spécialement cultiver cette ambiguïté sexuelle qu'elle traine depuis qu'elle met des vêtement modernes, mais son attitude est si nonchalante et pataude que tout le monde hésite au moins quelques secondes avant de se décider sur son sexe (en se trompant une fois sur trois). Sinon, elle est plutôt petite (1m55), baille très souvent, parfois bruillament, et a un très beau sourire. Rare, mais beau.
Aime :
- Dormir dans des endroits bizarres
- Les insectes, surtout les voir mourir (mais elle n'aime pas les tuer, eh oui...)
- Ranger sa chambre, tout foutre par terre, puis re-ranger autrement. Et à défaut d'avoir une chambre, faire la même chose avec la chambre de quelqu'un d'autre.
- Monter très haut (mur, falaise...), regarder tout en bas, cracher, compter le nombre de secondes qui passent avant que ça n'atteigne le sol, et dormir
- Les peluches (volées) qui occupent beaucoup de place dans une pièce cachée du pensionnat, depuis l'arrivée des nouveaux.
N'aime pas :
- Assister à un cours intéressant, dormir, se réveiller à un cours chiant comme la mort, rester jusqu'à la fin pour pas se faire remarquer
- Le bruit, en particulier les instruments électriques, la télé, la radio
- Que quelqu'un entre dans une pièce où elle était seule et tranquille (encore pire : en train de dormir)
- Qu'on dégrade le bâtiment, d'une manière ou d'une autre (même en en disant du mal)
- Devoir se justifier, sur quoique ce soit
Signe(s) particulier(s) : ben... tout ce qu'il y a plus haut, ça devrait suffire...
Couleur d'écriture quand vous êtes dématérialisé (quand les vivants ne peuvent pas vous voir) :
Olive 
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Mar 28 Nov - 9:30
